Barbelo (à propos de chiens et d’enfants)

Texte : Bil­ja­na Srbl­ja­no­vic (édi­tions de l’Arche — tra­duc­tion Gabriel Keller)
Mise en scène : Anne Bisang
Dra­ma­tur­gie : Sté­pha­nie Janin
Inter­pré­ta­tion ; Fabrice Adde, Céline Bolo­mey, Gabriel Bon­ne­foy, Nicole Col­chat, Armen Godel, Jean-Benoît Ugeux, Yvette Thé­rau­laz, Lise Wittamer
Scé­no­gra­phie : Ana Popek
Cos­tumes : Solo-Mâtine
Créa­tion : octobre 2009 à la comé­die de Genève
Copro­duc­tion : Comé­die de Genève – Centre dra­ma­tique / Comé­die de Valence / Rideau de Bruxelles / Théâtre de la Place-Centre dra­ma­tique de la com­mu­nau­té fran­çaise Wal­lo­nie-Bruxelles-Centre euro­péen de créa­tion théâ­trale et chorégraphique.

C’est donc une pièce à pro­pos de chiens et d’enfants, de rôles inver­sés et de situa­tions ren­ver­santes. À pro­pos d’un homme poli­tique puis­sant, effrayé par la bou­li­mie de son fils de huit ans. À pro­pos d’une jeune femme, sa maî­tresse, qui accouche d’un mys­tère mais pas d’enfant. D’un vaga­bond qui appelle son chien « maman ». D’un flic qui n’aurait jamais quit­té sa chambre d’enfant. À pro­pos d’errances et de retrou­vailles. À pro­pos d’un monde en tran­si­tion, sens des­sus-des­sous qui ne demande qu’à renaître. Une comé­die des com­men­ce­ments, une échap­pée belle, une fresque car­na­va­lesque qui nous entraîne sur les rivages de l’amour ori­gi­nel et de la méta­phy­sique. Ample comme une tra­gé­die grecque. Décoif­fant comme une fan­tai­sie bur­lesque. La comé­die de Genève