White Star

Texte : collectif
Mise en scène : Lies Pauwels.
Inter­pré­ta­tion : Fred Debrock, Simon Dha­nens, Jor­di Gali, Jef Rave­lin­gien, Wim Rigelle, Kar­li­jn Sile­ghem, Einat Tuch­man, Jean-Benoît Ugeux, Vanes­sa Van Durme, Flo­rian De Tem­mer­man / Arno Reyns
Créa­tion : février 2004 au Min­ne­meers (Gand)
Pro­duc­tion : Vic­to­ria Thea­ter (Gand) NTG (Gand), La rose des vents, Scène natio­nale de Villeneuve‑d’Asc

À l’origine de White Star, l’histoire remar­quable et hors-norme de Lothar Ber­felde, né à Ber­lin en 1928, qui, un jour, décide d’échanger son pan­ta­lon contre une jupe et de pour­suivre sa vie sous le nom de Char­lotte von Mahls­dorf. Point de départ dont se sont sai­sis Lies Pau­wels et ses comé­diens pour ima­gi­ner une créa­tion digne de leurs maîtres : les deux grands artistes de la « nou­velle vague » belge, Alain Pla­tel et Arne Sie­rens. For­mée à bonne école, cette équipe fla­mande fran­che­ment délu­rée donne à White Star l’ampleur uni­ver­selle d’une arche de Noé pour humains. On y trouve des êtres flam­boyants, qui, par peur de pas­ser inaper­çus, révèlent de façon bru­tale la tri­via­li­té de leur âme. Ils se disent vic­times et s’avèrent bour­reaux, car qui est bles­sé, bles­se­ra à son tour. Le carac­tère extrême et ambi­gu de ces per­son­na­li­tés sor­tant de la « nor­ma­li­té » s’exprime avec extra­va­gance autant dans le théâtre, que la danse et le chant. Lies Pau­wels donne vie, d’après ses propres mots, à « la tendre ker­messe de l’atroce bana­li­té et de la banale atrocité ».

© Phile Deprez

© Phile Deprez

© Phile Deprez

© Phile Deprez

© Phile Deprez

© Phile Deprez

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