Ich liebe dich, du teure Freiheit
Mise en scène : Agathe Chion
Dramaturgie : Nicola Ahr
Interprétation : Kerstien Grassman, Norbert Müller, Jean-Benoit Ugeux
Scénographie : Chasper Bertschinger
Musique : Sebastien Alazet
Création : novembre 2013 au Ballhaus Ost (Berlin)
Production : Festival No Limits.
1999 :
Au crépuscule du vingtième siècle, le réalisateur français Bruno Dumont tourne un film sur l’inexorable incommunicabilité entre les hommes et la grâce qui les emplit lorsque leur humanité les délivre de cette tragédie.
2013 :
Par couardise et de manière follement inconsciente, l’homme a fait du monde une surface lisse, à l’image de son propre reflet. Mais parce qu’il ne supporte pas la vue de cette grimace à la subjectivité tautologique, il se moleste. À l’aube du XXIème siècle, le narcissisme domine et le phénomène d’humanité semble être en voix de disparition. Si nous renonçons à ce qui nous tient humain, notre espèce est vouée à une lente mutation, et notre liberté elle, à devenir une sorte de mirage.


